Le moment est arrivé pour agrandir la maison parce que l’espace commence à manquer. Ou bien, vous avez une surface non exploitée alors que vous pourrez en faire votre bureau. Avec un coup de baguette architecturale, cela est réalisable. Agrandir la taille de votre maison revient à dire que vous voulez effectuer un travail de construction. Or, tout projet de construction est soumis à des règlementations qu’il ne faut pas prendre à la légère pour espérer voir votre projet se réaliser. Avant d’entamer le chantier, quelques paramètres sont à considérer pour ne pas avoir de problèmes vis-à-vis de la société, de l’environnement ou de votre maison. Ainsi, pour concrétiser votre projet d’extension sereinement, voici 5 règles qu’il faut à tout prix se mettre en tête.

Évaluer la surface à exploiter

Il faut dans un premier temps délimiter la surface à exploiter. La raison en est que prendre trop d’espace pourrait être encombrant pour vous et pour votre entourage. Donc, s’il ne vous reste que très peu d’espace, vous pourrez manquer d’isolation et de lumière naturelle, il sera compliqué de vivre dans votre extension. En outre, il existe des limites d’extension de bâtis imposées par tout plan local d’urbanisme.

Faire appel à un expert

Les normes locales (où que vous soyez) exigent que si vous envisagez de procéder à un projet de construction (y compris projet d’extension), il faut que vous obteniez un permis d’urbanisme. Or, obtenir ce permis dépendra de l’importance de votre chantier. En France, si le chantier dépasse les 150m², vous devez faire appel à un architecte pour vous aider à octroyer le permis d’urbanisme. Mais cette règlementation change régulièrement. Donc l’idéal, c’est de toujours avoir recours à un architecte. Non seulement il vous aidera dans la démarche d’obtention de permis d’urbanisme, mais il est apte à vous conseiller dans le choix des formes de votre extension.

Étudier la faisabilité technique

Ici, l’objectif est de déterminer si votre projet d’extension est faisable ou non. Si vous n’êtes pas un féru de bâtiment, vous ne vous en sortirez pas tout seul. C’est dans ce cadre qu’il faut aussi faire appel à un architecte. Il vous aidera à évaluer la structure de votre bâti si ce dernier est extensible. Notons que si vous démolissez un mur alors qu’il est moins résistant, vous pourrez avoir de gros ennuis. L’architecte vous aidera aussi à évaluer si votre sol est exploitable. Notons qu’une extension reste une maison et qui dit maison dit fondation. L’architecte se doit également de mener une étude des alentours de votre chantier pour en étudier l’impact sur les bâtiments voisins. Rappelons que vous n’êtes pas seul, vous vivez en société.

Prévoir les risques potentiels

Votre extension présente-t-elle des menaces pour les structures qui sont déjà bâties ? C’est l’objet de l’étude des risques liés à votre projet. Cette étude doit être menée avec soin car si les résultats sont faussés, vous pourrez vous retrouver avec des tas de ruines sur votre surface. Un des risques à anticiper également c’est la position de votre voisinage vis-à-vis de votre chantier. Il faut déterminer au préalable si votre extension empiète sur le terrain du voisinage. Si oui, il faudrait revoir vos plans ainsi que les dimensions prédéfinies.

Connaître les règlementations thermiques

Il impératif que votre extension respecte la règlementation thermique en vigueur. Actuellement en France, la RT2012 régit tout ce qui est projet de construction. A travers cette règlementation, votre infrastructure doit être écologique, c’est-à-dire moins énergivore et bien isolée. L’équivalent belge de cette règlementation se nomme « habitat passif » ou encore « bâtiment passif ». Ladite règlementation est applicable à toutes les constructions de bâtiment neuf dont la demande de permis de construire a été déposée à partir du 1er janvier 2013, en France et en 2015 en Belgique. Chaque localité a sa règlementation mais la finalité est identique, le respect de l’environnement.

Catégories : Rénovation